​​​​​​​La prévention des déchets, une priorité pour la Communauté de Communes de Marie-Galante

 

La prévention de la production de déchets consiste à réduire la quantité et la nocivité des déchets produits en intervenant à la fois sur le mode de production et sur leur consommation, y compris le réemploi et la réutilisation.
 
Service de proximité par excellence, la Présidente de la CCMG a érigé la gestion des déchets en action prioritaire de cette présente mandature du fait de la nécessité d’améliorer le cadre de vie de la population par la structuration d’un Service Public de qualité.
 
La mesure de performance du service, au-delà des seules notions de coûts et de financement, s’apprécie au vu du respect des exigences réglementaires en vigueur, à savoir :
 
- viser la réduction de 10 % des quantités de déchets ménagers et assimilés produits par habitant en 2020 par rapport à 2010,
- atteindre la réduction de 50 % des déchets admis en installation de stockage, à horizon 2025,
- porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique, à horizon 2025,
- développer l’information et l’éducation à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

hypo.png

Afin d’améliorer nos performances, les objectifs et les moyens à mettre en œuvre devront être consignés dans un Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés (PLPDMA), rendu obligatoire depuis le 1er janvier 2012 conformément à l’article L.541-15-1 du code de l’Environnement. Ce programme de prévention demeure une politique qui s’intègre désormais dans le cadre plus large de la transition vers l’économie circulaire et l’utilisation efficace des ressources.
 
Véritable outil de pilotage de la stratégie de prévention de la production de déchets sur le territoire, le PLPDMA est une condition indispensable pour mettre en œuvre une démarche territoriale d’économie circulaire, enjeu de société fort pour le territoire Marie-Galante. Par sa structuration (état des lieux, objectifs de réduction des déchets ménagers et assimilés, mesures à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs, indicateurs relatifs à ces mesures), il participe, d’une part, à mettre en lumière les atouts et faiblesses de l’île face à la problématique de prévention, d’autre part, à faire évoluer les modes de production et de consommation.
 
Au vu de l’état des lieux dressé durant l’étude préalable commandée par la CCMG, les objectifs prioritaires en matière de prévention, au regard des objectifs nationaux et régionaux fixés, sont :
 
-        La définition et la mise en œuvre d’actions de lutte contre le gaspillage alimentaire (restauration collective et commerciale) ;
-        Le développement du tri à la source des biodéchets (déchets verts et déchets alimentaires) produits par les usagers ménagers et non-ménagers assimilés, et du compostage de proximité (individuels et/ou collectifs) ;
-        Le développement pérenne de filières de réemploi des DMA (eu égard à l’arrêt de la recyclerie du territoire depuis 2017) ;
-        L’amélioration de la connaissance des Déchets d’Activités Economiques produits (dont les déchets du BTP), le développement de filières de collecte et de valorisation adaptées pour favoriser leur détournement, et la sensibilisation et formation des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises du BTP pour construire avec des matériaux réemployables ou minima recyclables ;
-        La sensibilisation des usagers ménagers et non-ménagers sur les modes de consommation écoresponsables et sur la propreté urbaine, en vue de réduire la production d’emballages et la prolifération des dépôts sauvages.
 
Finalement, le PLPDMA, arrêté en mai 2022 par les élus communautaires, prend en compte les caractéristiques spécifiques du territoire influant sur la production des Déchets Ménagers et Assimilés et s’appuie sur 20 actions prioritaires réparties en 6 axes, dont les 2 premiers sont transversaux et les 4 autres thématiques, ci-après présentés :
 
-       L’éco-exemplarité
-       La sensibilisation et l’information du grand public et des acteurs économiques
-       La lutte contre le gaspillage alimentaire, la réduction de la production de biodéchets et l’incitation au compostage in situ
-       L’amélioration de la propreté de l’île et la réduction des déchets marins
-       La réduction des déchets des activités économiques
-       L’allongement de la durée de vie des produits et la consommation responsable
 
 

ta.png